La tentation était grande à l’occasion du mois de juin de vous offrir une ode bucolique en l’honneur des lavandes fleuries du plateau de Valensole. Chaque année le miracle a lieu, chaque année le plateau de Valensole semble passer du noir et blanc à la couleur en l’espace de quelques jours.
La tentation était grande et nous y avons cédé.
La Provence fantasmée de Jean Giono existe encore un peu si on se donne la peine d’aller la débusquer. La vieille Manosque a perdu la partie contre la modernité mais autour d’elle, la nature et les vieilles pierres font de la résistance. Sur le plateau de Valensole donc, où les cabanons vétustes et les vieilles fermes le partagent aux sillons de lavandes. Bleues les lavandes en ce mois de juin, voire gris pâles pour certains ou mauves encore, selon les caractères.
Giono allait sur la montagne de Lure pour disserter avec ses amis, le Contadour invite encore à la contemplation.
Les bénédictins de Ganagobie savent bien que la haute Provence est propice au recueillement, eux qui la voient toute entière depuis leur refuge, perché sur le plateau. La montagne de Lure, ils la voient. La vallée de la Durance de l’autre côté du plateau, ils la voient aussi.
Quel meilleur repère que le plateau de Ganagobie pour commencer à découvrir la région ? Les pieds au bord du vide, les yeux rivés sur tous les horizons, pointez du doigt les endroits que vous désirez voir.
Quand vous serez décidés, en repartant, n’oubliez pas d’aller faire un tour sur le vénérable pont romain qui enjambe le Buès, depuis près de vingt siècles il aide à aller de Lurs à Sisteron.
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